L’Agence Séminaire vous accueille à Chambéry et au Lac du Bourget pour une expérience dépaysante et de gastronomie au coeur de la nature. Partez à la découverte d’une destination très attractive, nature, avec une diversité d’activités sportives, détentes, et nautiques, avec la montagne en toile de fonds.
Chambéry et le Lac du Bourget
Le lac du Bourget scintille sous le soleil d’été. Les baigneurs pagayent dans la chaleur du milieu des années 20. Les parapentes la parcourent. Une flottille de dériveurs, des voiles multicolores qui battent, jive pour attraper la brise. Le long de ses frontières, les cyclistes fléchissent leurs mollets en imitant un peloton du Tour de France. Les plus aptes tentent la montée sinueuse jusqu’au sommet du Mont du Chat. D’autres, quant à eux, progressent vers l’abbaye d’Hautecombe à Saint-Pierre-de-Curtille, perchée sur un promontoire avec son glamour romantique Walter Scott.
Cerné par les rochers les plus méridionaux du Jura et les bas versants des Alpes savoyardes, le lac change avec la lumière. Au crépuscule ou à l’aube, il forme un tapis monochrome. C’est à ce moment que les pêcheurs se mettent au travail. Ils laissent leurs filets pendant la nuit et les transportent aux premières lueurs du jour. Ils capturent l’omble chevalier (omble chevalier), le brochet, la truite et le sandre. Lavaret, cependant, est le roi sans couronne. Son nom, jeu de mots, renvoie à sa chair propre (lavée). Selon un épicurien du XIXe siècle, il goûtait «Comme une mousse blanche crémeuse qui fond dans la bouche» lorsqu’elle est préparée comme un gâteau savoureux.
Gastronomie
Le chef Jean-Pierre Jacob, ancien patron de l’emblématique salle à manger du Lac du Bourget, Le Bateau Ivre, qui a récemment fermé ses portes, réfléchirait à deux fois avant de réduire la chair en pulpe. Au lieu de cela, il la servirait crue en maki, avec du bouillon d’écrevisses ou en filet avec de la mousse d’ail sauvage.
Il a grandi ici dans l’hôtel-restaurant de son père, loin du restaurant deux étoiles Michelin qu’il a dirigé avec succès. «Mon père achèterait à deux femmes pêcheurs», se souvient-il. «Ils se levaient à trois ou quatre heures du matin et lui apportaient leurs prises.»
Ensuite, explique-t-il, le lac a offert un autre régal pour ceux qui y vivaient: une minuscule perche de la taille d’un appât blanc. Lorsque la foire annuelle arrivait en ville, son père installait deux friteuses à l’extérieur, les cuisinait croustillantes et les empilait dans des cornets de vieux papier journal.
Lors d’occasions spéciales, Jacob préparera toujours des perchots, en servant deux ou trois piqués sur des bâtonnets à cocktail: «Ils en prennent beaucoup de préparation. Chacun doit être éviscéré à travers les branchies avec un couteau à légumes. Ensuite, il doit tremper dans le lait pendant une demi-heure. Il est également cuit deux fois, une fois à basse température, puis à 200 ° C. »
Pendant son enfance, il y avait un risque sérieux que le lac meure: «Toutes les formes d’eaux usées y pénétraient. Ma mère m’a interdit de nager dedans, bien sûr, cela ne m’a jamais arrêté. Mais au cours des 15 dernières années, l’eau est devenue plus propre et plus propre. »
Il y a maintenant six pêcheurs professionnels à plein temps qui pêchent du lavaret. Pour maintenir les stocks, ils limitent leurs prises. La demande dépasse l’offre. Tous les bistrots et restaurants disséminés autour du lac ne peuvent pas acheter autant qu’ils le souhaitent.
Pressé sur ce qu’est la cuisine savoyarde, Jean-Pierre Jacob admet qu’il n’y en a pas en tant que tel. Au lieu de cela, sa génération de chefs passe plus de temps à s’approvisionner en produits sur lesquels exercer ses talents.
Il a l’embarras du choix. Le département français de la Savoie dans la région Rhône-Alpes compte trois des les grands fromages du monde. Le plus grand d’entre eux est Beaufort d’Alpage. La fromagerie Bernard Robotton du marché couvert de Chambéry vend ce fromage aux allures de Gruyère et un ruban suffit à montrer qu’il déborde des saveurs des pâturages regorgeant de centaines d’herbes alpines. C’était le fromage préféré de tous les temps de Robert Courtine, éditeur vénéré de la bible culinaire Larousse Gastronomiqu.
Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi. Par comparaison, la tomme de Savoie est l’archétype du fromage rustique. Il n’est pas nécessaire qu’elle provienne d’un seul troupeau laitier. Élastique et doux, c’est un mélange de lait écrémé de vache provenant de différentes fermes. Affiné sur des supports en épicéa, il présente une croûte rugueuse et brunâtre dissimulant une pâte de paille et comportant de petites poches d’air. Le Reblochon, troisième membre de la trinité, appartient à la famille des fromages à croûte lavée tels que les époisses, le belge Herve et l’italien Taleggio. Comme eux, il peut devenir puissant lorsqu’il est extra-mûr et liquide. Il a une histoire fascinante: au Moyen Âge, local les seigneurs, ou seigneurs, revendiquaient le droit au lait des locataires. Pour déjouer les inspections du propriétaire, un paysan traitait partiellement les vaches, attendait que son intendant soit parti, puis retirait le reste pour faire du fromage.
Le tourisme à Chambéry et au Lac du Bourget
Le tourisme a contourné Chambéry jusqu’à récemment. D’abord, de riches amateurs de loisirs se sont rendus à Aix-les-Bains, jouxtant le lac du Bourget. Alphonse de Lamartine a écrit Le Lac, un poème enseigné à tous les écoliers français, après avoir visité la ville thermale.
La reine Victoria, ayant effectué trois visites à la station thermale en 1885, 1887 et 1890, y acheta un terrain. Ensuite, les riches se tournent vers Annecy, qui, avec son propre lac, devient chic. Les amateurs de sports d’hiver préfèrent se cramponner aux pistes autour de Chamonix, Courchevel et Val d’Isère.
Cela a laissé Chambéry, la capitale historique de la Savoie, préservée et intacte. La vieille ville est un dédale de rues médiévales reliées par des ruelles traversant des immeubles en granit ou traversant des cours de poche. Ils font écho à un passé quand Chambéry contrôlait un duché s’étendant de Genève à Nice et à Turin à l’est.
Non frottés à l’extérieur, les bâtiments peuvent être presque somptueux à l’intérieur. Les Suites de l’Hôtel de Sautet, une maison d’hôtes dans une maison de ville du XVIIIe siècle, propose des chambres qui conviendraient à un palais florentin. Sa Chambre Comtesse de Boigne rend hommage à l’épouse d’un général qui s’est fait un nom en combattant (et pour) les Britanniques en Inde, avant de revenir faire fortune dans des œuvres philanthropiques.
Le Petit Hôtel Confidentiel, dans un immeuble de la vieille ville complètement vidé et refait à neuf, est un glamour cinq étoiles sans honte, chaque chambre ou suite est préparée à l’extrême pour une séance photo intérieure. C’est un avant-goût de ce qui commence à se produire. L’argent intelligent s’installe et les joyaux cachés évoluent vers des biens hautement désirables.
Un patrimoine gastronomique mythique accompagne l’image florissante de Chambéry. Apparemment, son gâteau de Savoie remonte à 1358. Le comte Amadeus VI reçut l’empereur Charles IV de Luxembourg, et comme régal pour son seigneur liège, il a demandé à son chef Pierre de Yenne de créer un gâteau «aussi léger qu’une plume». Le cuisinier a obligé en battant les jaunes d’œufs jusqu’à ce qu’ils blanchissent et les blancs en mousse ferme. Il a versé le mélange dans un moule en bois pour que l’extérieur reste tendre une fois cuit. Le reste appartient à l’histoire.
Le Fidèle Berger, rue de Boigne, a un pedigree irréprochable. C’est une pâtisserie depuis 1832. L’artisan chocolatier Cédric Pernot sait exactement comment vendre ses délicats petits gâteaux. Voici quelques-uns de ses slogans: «Les bonnes choses doivent être accessibles à tous»; «Il n’ya pas de mots assez forts pour exprimer le plaisir»; «Il est plus important pour un gâteau d’avoir bon goût que de bien paraître»; «La douceur est notre première expérience de la gastronomie»; «Les jeunes entrent dans ma boutique et ils ont le sourire aux lèvres.» En tant que membre des 100 meilleurs chefs pâtissiers du monde, les créations de Pernot sont des classiques revisités. Un tourbillon de crème au citron surmonte sa tarte au citron. Petits pains choux pour son les éclairs, les religieuses et les St Honorés ont une garniture de streusel croquante. Les macarons aux fruits de la passion, aux cassis d’arachide ou aux bleuets violets rivalisent avec tout ce que le grand maître macron Pierre Hermé peut inventer.
L’autre légende gourmande de la ville est que les truffes au chocolat sont originaires d’ici. Louis Dufour, chocolatier, manquait de chocolat pendant les fêtes de 1895. À l’aide de ce qu’il avait, il mélangeait de la crème avec du cacao en poudre, trempait des boules du mélange dans une couverture fondue et les saupoudrait de cacao supplémentaire.
Ce n’est pas un problème de nature à inquiéter Stéphane Bozonnet de la maison Confiserie Mazet, dont la spécialité d’amandes grillées et sucrées est vendue dans toute la France depuis 1903. Ses chocolats, cependant (truffes comprises, bien sûr), sont sur un plan supérieur. La tomme de Savoie poussiéreuse contient de la ganache aux bleuets sauvages. De la crème de cerise noire remplit son Duché de Savoie. Les boutons enrobés de chocolat noir Croc télé déguisent amandes, pistaches et fruits confits.
La Parfumerie Cuisine et Flacons à Viviers-du-Lac est aussi décalé que son nom l’indique. Sa carte permet aux convives de choisir et de mélanger n’importe quoi dans n’importe quel ordre, en grandes ou petites portions. Les vins savoyards apportent plus de surprises. Dames Bise (Ladies ‘kisses) met un repas romantique sur la bonne voie. Déchirée (le cœur brisé) raconte une autre histoire. Mais qu’en est-il de Mé Kouilles, un rendu à peine déguisé de «My Bollocks»? Le vigneron Jean-Claude Masson à Apremont fournit les trois.
En 1248, une face du Mont Granier, qui domine cette commune rurale d’un peu moins de deux mille mètres de haut, s’effondre. Des rochers, des roches et des marnes ont plu sur les villages et les terres agricoles. La catastrophe, à l’échelle pompéienne, a enterré cinq paroisses.
Il a changé le paysage, mais a également créé le sol et les coteaux où fleurissent les vignobles de raisins blancs Jacquè re. Un vin sec rafraîchissant, c’est le conjoint de fait de la raclette, l’alternative pomme de terre et charcuterie à la fondue. Très peu de voyages hors de France cependant. La rumeur veut que les producteurs vendaient autrefois leurs récoltes à Champagne quand il n’avait pas assez de chardonnay. Le prix était juste et cela impliquait moins de travail. C’était le passé. Une jeune génération de vignerons dévoués élabore des vins créatifs issus du terroir. Les Terres Blanches de Jeremy, le neveu de Masson, au Domaine Dupraz, sont bien mieux que de boire facilement. Soixante pour cent des raisins proviennent de vignes de 90 ans. La couche arable est peu profonde et ils doivent creuser profondément pour les nutriments. Le vin est floral et minéral avec une acidité citronnée typique.
A quelques minutes en voiture se trouve la commune de Cruet, où Philippe Grisard est vigneron et pépiniériste. Audacieuse, originaire de St-Jean-de-la-Porte, est une mondeuse à 100% rouge, un cépage qui remonte à l’époque romaine. Son crémant, cocktail pétillant de Jacquère et d’altesse ajoute de l’éclat aux pique-niques au bord du lac.
Sa mission, cependant, est de récupérer des cépages menacés afin de les rétablir. C’est un véritable travail d’amour. «Si vous accordez la priorité à l’économie, vous prenez des décisions pour le court terme terme. En Savoie, nous nous sommes rendu compte que nous abandonnions notre patrimoine. Ce que nous avons commencé à faire, c’est reconstruire un héritage pour nos enfants. »Une mondeuse blanche qu’il a relancée – moins de cinq hectares en culture – ou un persan rouge rare (mis en bouteille dans un tube) souligne son propos.
C’est une analogie, fait-il valoir, qui s’étend au tourisme. Les visiteurs désireux d’explorer vont dénicher des trésors. «Ce n’est pas seulement dans le domaine de la viticulture que nous changeons. Dans notre charcuterie, nos fromages et nos fruits, nous ravivons notre passé et réalisons notre potentiel. »
Chambéry est une destination idéale, été comme hiver, pour votre séminaire à la montagne.