[dropcap size= »large » color= »orange »]P[/dropcap]ourquoi organiser un séminaire en Jordanie ? Il y a 1001 raisons, comme le désert du Wadi Rum, ou encore se baigner dans la Mer Morte, mais la principale raison reste Petra. L’ancienne cité Nabatéenne est une merveille qui saisit le visiteur par sa beauté et sa grandeur. Et elle justifie à elle seule que vous organisiez un séminaire ou évènement d’entreprise en Jordanie. La Jordanie est une plongée dans l’histoire du monde. Ce pays qui est si près de zones de tensions est un refuge et un exemple pour toute la région. Le pays est sûr, et les locaux très accueillants. C’est l’un des pays au carrefour de l’histoire du monde, et l’on prend nécessairement plaisir à remonter le temps tout en admirant la beauté des paysages et de l’incroyable architecture.
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LA raison de votre séminaire en Jordanie
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Dans le même temps que Rome étend sa domination sur l’Europe occidentale, Pétra (de petros, rocher en grec) s’affirme comme le carrefour commercial majeur du Proche-Orient. Étape idéale pour les caravanes se rendant d’Arabie du Sud en Égypte et en Phénicie, elle devient le centre d’un vaste empire commercial dont les ramifications couvrent les territoires actuels de la Jordanie, de l’Egypte, de la Syrie et de l’Arabie saoudite. De la fortune glorieuse à l’oubli total. Les Nabatéens ont rapidement compris que le site constituait en soi une forteresse à peu près imprenable, d’autant plus que, pour différentes raisons d’ordre géologique ou climatique, les falaises étaient creusées de grottes autorisant une grande facilité d’installation. Pourtant, conquise par les armées romaines de Trajan en l’an 106, Pétra déclinera rapidement au profit de Palmyre. Complètement remaniée au 3ème siècle, la cité est dotée par ses nouveaux maîtres d’une voirie régulière, conforme aux principes de l’urbanisme romain. En l’an 563, un tremblement de terre anéantit une grande partie du site qui, durant encore deux cents ans, constituera le siège d’une modeste communauté chrétienne. C’est à partir du 7ème siècle que Pétra entre dans la longue phase de transition qui la voit se transformer en foyer musulman de faible rayonnement.
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Une ville en sommeil
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Épisodiquement passée aux mains des Croisés la forteresse enchâssée dans le roc sombrera ensuite dans un abandon total, n’étant redécouverte qu’en 1812 par l’archéologue suisse Johann Ludwig Burckhardt. Un sommeil d’une longueur d’autant plus stupéfiante qu’au temps de sa splendeur, c’est par milliers que Pétra avait édifié d’admirables édifices rituels, funéraires ou civils, dont l’altière beauté le disputait à l’audace architecturale et à l’ingéniosité décorative. Aujourd’hui, à 262 km au sud de la capitale Amman, la Citadelle rose, inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1985, est à nouveau glorieuse et prospère. Signe des temps, elle ne doit cette résurrection ni à la force de ses armes ni aux bénéfices de ses comptoirs, mais à la seule curiosité d’une déferlante touristique dont rien, à brève échéance, ne semble devoir endiguer le flot.
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Variété du patrimoine
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Les principales ruines de Pétra sont gréco-romaines, mais elles constituent un patrimoine aussi varié par les styles que par les époques. Située au fond d’une gorge profondément encaissée, la ville n’est accessible que par un long défilé, le Siq, dont la longueur dépasse 1,5 km pour une largeur minimale de 2 m, les falaises atteignant par endroits une hauteur de 100 m. La couleur des roches – en grès rouge de Nubie – ajoute beaucoup à la magnificence des nombreux temples et tombeaux creusés à même le roc et souvent remarquablement conservés. Au sortir du défilé surgit le monument le plus impressionnant de Pétra, El Khazneh (le Trésor), creusé dans la roche; haute d’une quarantaine de mètres, sa façade dépasse 27 m en largeur. Le nom de l’édifice vient directement de la croyance locale selon laquelle son édicule frontal supérieur, en forme d’urne décorée d’un relief d’Isis, aurait formé l’écrin du fabuleux trésor d’un pharaon égyptien ! Quelques pas encore, et le voyageur est entouré de tous côtés par d’innombrables constructions, temples, tombes royales, maisons, fontaines, bains, arcs, etc. Alignées au flanc d’une falaise qui domine la ville basse et la voie romaine principale, de magnifiques tombes princières ont profondément entaillé le roc, plusieurs d’entre elles ayant même, du fait de leur situation idéale, été transformées en églises byzantines avant la conquête musulmane. Le théâtre romain, les salles festives, les canaux et citernes attestent l’importance de la vie urbaine à l’aube de l’ère chrétienne. Le théâtre romain a été creusé dans une immense cavité rocheuse, selon les préceptes mis au point par les Grecs dès le 4ème siècle av. J.-C. Sa cavea (enceinte des gradins) était suffisante pour accueillir plusieurs milliers de spectateurs. Sur l’orchestre (scène centrale curviligne), les acteurs se produisaient au profit des légionnaires de la garnison impériale et des marchands de passage, en quête de distraction. L’acoustique est restée parfaite, le moindre bruit se répercutant jusqu’au sommet de l’hémicycle. Le voyageur curieux trouve également, ici et là, les vestiges de rues pavées, parfois en escalier, d’édifices religieux mal identifiés, de marchés et autres bâtiments publics dont les façades sculptées proposent une panoplie d’ornements d’une incomparable virtuosité.
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D’autres raisons pour votre séminaire en Jordanie
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Outre découvrir Petra, la Jordanie recèle d’une multitude de lieux et d’activités à faire pour profiter au maximum du pays. Une randonnée en 4×4 dans le Wadi Rum, dormir dans le désert avant de rejoindre le spot de plongée d’Aqaba… La Jordanie a tellement à offrir. Retrouvez plus d’informations sur la page séminaire en Jordanie.